Blabla - les vampires dans la popculture



Les vampires ont toujours été le coeur battant de la popculture depuis des années lumières. De Nosferatu à Twilight en passant par Dracula, impossible de passer à côté d'un phénomène si total avec une emprise sur le monde littéraire et cinématographique. Sortez vos crocs, ça va saigner.


Née en 1990 (I know chut), le mythe du vampire a littéralement explosé à la fin de la dernière décennies du XXème siècle. De cette démocratisation a donné naissance à des oeuvres parfois caricaturales mais qui ont eu l'audace de marquer leurs époques. Les années 2000 marquent l'invasion des vampires sur toutes les plateformes culturelles : livre, comics, films, séries, jeux vidéos, si vous êtes passés à travers les mailles du filets vampires c'est que vous venez probablement d'un autre système solaire (et encore).

J'ai donc décidé de vous parler des oeuvres marquantes de ma jeunesse jusqu'à aujourd'hui et qui m'ont transporté dans l'univers fantastique des buveurs de sang. Pourquoi ils me fascinent, pourquoi j'aime cette mythologie, pourquoi je serais toujours cliente du trope vampirique, voici une longue liste de ce qui a façoné ma passion, des années 90 à aujourd'hui.

PS : le choix de présentation est chronologique à la date de sortie de l'oeuvre, et ne correspond pas forcément à la chronologie de ma découverte et de mon visionnage. 



Dracula (1897/1992)

Bien évidemment, impossible de parler vampire sans parler de Dracula. Que l'on connaisse ou pas le matériel d'origine à savoir le roman de Bram Stoker, tout le monde connaît le nom du premier vampire : le Comte Dracula. Il est le vampire le plus décliné et réinterprété au monde, et je pourrais littéralement faire un article entier sur toutes les apparitions de Dracula dans les livres, les séries, les films, les jeux vidéos, etc. Paradoxalement, j'ai découvert le roman et le film de Francis Ford Coppola très récemment. Et ça a été une terrible erreur. Car je n'ai aimé ni l'un ni l'autre. 

Le roman comme le film (je n'ai vu que cette version de Coppola, et aucun des films de Fischer JE SAIS BORDEL J'AI HONTE) sont d'une longueur pénible, et bien que portant le titre de Dracula, on se retrouve à la fin sans avoir réellement d'informations sur le pauvre bougre. Autant le film de Coppola fait l'effort de retracer une histoire via des flashbacks, et instaure une mythologie sortie des écris plus récents de Anne Rice ou des films de Fisher, autant le livre ne reste qu'au stade très primaire de l'échange épistolaire mystérieux entre deux amants et le professeur Van Helsing. La présence de Dracula dans le roman de Stoker est sporadique et parcimonieuse, et on apprend surtout que le mec ressemble en fait au Père Fouras avec des touffes de cheveux dans le creux des mains (oui oui). A partir de là, le mythe du vampire séduisant et sexy s'effondre. On ne sait peut de choses sur ses "pouvoirs" sauf peut être son incroyable capacité à escalader le château comme une araignée, ou d'être immortel. En réalité, pour une personne nourrie des fantasmes sensuels et glamourisés des vampires des années 90, le Dracula de Stoker ne passe pas. C'est honteux, je sais, mais on ne peut pas lutter contre sa propre construction culturelle. 


Entretien avec un Vampire (1994)

Il faut savoir que je n'ai lu aucun livre d'Anne Rice. Et là vous vous dites "la meuf nous fait croire qu'elle est fan des vampires mais n'a lu ou vu aucune des bibles du genre". ET JE LE REGRETTE BIEN. Donc si je vous choque, j'en suis navrée, et je vous propose de partir maintenant parce que ce qui va se dérouler après va probablement choquer les plus puristes. 

JE REVIENS A MES MOUTONS. Je découvre ce film bien après sa sortie, à l'époque où on achetait des DVD sans réellement savoir le film allait nous plaire ou pas. Il faut savoir que les années 90 jusqu'au début des années 2000 a été pour moi un révélation progressive sur le fait que Tom Cruise était mon acteur favoris. Donc je dévorais tout sans savoir ni connaître. Ce film est une incroyable claque pour ma petite personne. On y retrouve un Brad Pitt soyeux (oui oui, il a des beaux cheveux), un Tom Cruise en dehors des codes habituels de ses films, et une Kirsten Dunst incroyable par sa performance de jeune vampire traversée par les âges. J'avais adoré ce film, et même s'il m'a réellement traumatisé (pauvre Christian Slater à la fin), il a longtemps été mon film de vampire préféré. 


Buffy Contre les Vampires (1997) / Angel (1999) 

Eh oui. Bien sûr. La bible de ma génération en terme de mythologie vampire, c'est la série de Joss Whedon qu'on ne présente plus. Et rien que pour le kiffe, parce que je suis sur mon blog et que je fais ce que je veux, eh beh je vous mets le générique qui démontait.


Buffy contre les Vampires a été LA révélation pour moi. Car cette série participait à forger deux idées nouvelles dans la tête des petites pré-adolescentes comme moi :
- tu peux être une lycéenne absolument badass, qui tue et lutte contre le mal avec du kung-fu et des pieux et mener une vie "normale"
- les vampires sont extrêmement sexy et ne sont pas que des créatures maléfiques

Que l'on soit team Angel ou team Spike, tous nos petits coeurs ont battu à la chamade devant ces hommes capables de donner de la mort, qui sont mort à l'intérieur depuis des années et qui ont souvent perdu une femme, mais qui réussissent à retrouver le goût du bien et de la vie grâce à une fille vivante. Je sais, vous roulez des yeux. Mais à cette époque, l'idée fait son bonhomme de chemin et nombreuses sont les personnes qui ont compris que les vampires pouvaient être des êtres modernes et sexy qui portent du cuir, roulent à moto, et ont des corps magnifiques. Il est fort probable que Buffy soit d'ailleurs vecteur de modernisation et de réinterprétation du mythe du vampire sous le prisme "teenage love". Car à partir de la fin des années 90, c'est la fin des haricots : le vampire ne devient plus seulement une créature maléfique tueuse, mais un love interest de lycéenne... 


Blade (1998)

La trilogie sortie en 1998, 2002, 2004, n'a certes pas brillé par sa réussite au box office. Pourtant, la suite (Blade II et Blade Trinity) a bénéficié d'une excellente visibilité grâce à la grande mode des adaptations des héros de l'univers Marvel à cette époque à savoir The Punisher, Daredevil, Ghost Rider, Elektra, les Quatre Fantastiques, Spiderman, etc. Le film est l'un des premiers films de l'univers Marvel, puisque les discussions ont commencé dès 1992. Car oui, il y a des vampires chez Marvel ! 
Blade est un héros mi-humain mi-vampire, créé dans les années 70. Si vous le voyez apparaître dans quelques comics X-Men et Avengers, Blade est surtout connu pour ses stand-alones où il part sur les traces de Dracula et de ses descendants. Les films ont pris une assez grande liberté sur le personnage, notamment dans sa façon de se battre dans le choix des armes. Il faut dire qu'avec un acteur comme Wesley Snipes qui nous vient tout droit des films d'actions bien bodybuildés des années 80, on ne pouvait pas réellement s'attendre à de la petite dentelle. Les films sont Rated-R aux Etats-Unis, et s'inscrivent dans une veine assez à la mode à cette période à savoir ce que j'appelle le film "jeux-vidéos" : à l'instar de Doom ou de Resident Evil, on a de nombreuses scènes de combats de mise à morts de "méchants" sans queue ni tête et qui ressemblent à des scènes tirés d'un gameplay approximatifs de playstation 2 ou de game cube (oui je clash). Mais ça ne rend pas moins le film jouissif et classique dans son genre. Si vous n'êtes pas client, je vous recommande vraiment les comics que j'ai découvert bien après les films et qui réinterprète avec un intelligence et profondeur tous les mythes des vampires avec des apparitions des descendants de Van Helsing ou de Dracula (oui Alan Moore a un petit peu copié mais bon...).


Vampire Diaries (1999/2009)

hey vous vous y attendiez pas à celle là hein ? Faut le faire quand même de passer de Alan Moore à Vampire Diaries n'est-ce-pas ? Et pourtant ... Le tout premier tome de Vampire Diaries est publié en 1999. Très largement inspiré de Entretien avec un Vampire, la série littéraire de L.J. Smith ne bénéficie pas du tout de la visibilité médiatique - ou du moins en Europe - que connaîtra en 2005 son ennemi juré Stephenie Meyer avec Twilight (j'y reviendrai).

Il aura fallu attendre 2009 pour que les livres gagnent en visibilité grâce à l'achat des droits et à la diffusion de la série sur la CW. Que vous ayez regardé quelques épisodes, quelques saisons, l'intégralité de la série, vous soyez fan ou que vous détestiez, il est littéralement impossible d'être passé à côté de cette série qui a été un énorme phénomène teen dans les années 2010. Si les séries "soeurs" déclinées (The Originales et Legacies) ont perdu l'audience et la hype de l'époque, on peut tout de même rendre à cette série l'impact qu'elle a eu, en bénéficiant notamment de l'explosion des réseaux sociaux que sont Twitter, Tumblr et Livejournal à cette même époque. A cette même période, Vampire Diaries et la série Supernatural étaient d'ailleurs les fandom où étaient écris le plus grand nombres de fanfiction répertoriées sur fanfiction.net. Environ 1 000 chapitres étaient postés chaque heures, pour le plus grand bonheur des fans. 

Je ne suis évidemment pas passée à travers les trous du filets. J'ai aimé Vampire Diaries. J'aimais sa mythologie, ses personnages, ses romances, ses enjeux. Mais je détestais le triangle amoureux et je détestais les choix scénaristiques. Mais j'ai écris des fanfictions, j'étais heureuse de rencontrer de nouveaux personnages, puis la folie est passée et j'ai abandonné la série deux saisons avant la fin. En grandissant, et en regardant d'autres séries, je me suis rendue compte que ma passion pour les vampires - et surtout la romance vampire - atteignait ses premières limites ...


La Ligue des Gentlemen Extraordinaires (1999/2003) 

Alors JE SAIS ce que vous allez dire. C'est l'une des pires adaptations jamais portées à l'écran et l'un des pires films des années 2000. Et vous savez quoi ? Je l'ai adoré. Je regardais ce film une fois par semaine avec ma soeur quand nous étions petites, et je suis quasi sûre qu'avec un budget solide et quelques effets spéciaux Windows 98 on pourrait vous rejouer l'intégralité du film. 
Tiré de la célèbre série de comics de Alan Moore (que j'ai lu vraiment très récemment d'ailleurs parce que j'étais même pas au courant que c'était une adaptation jusqu'au milieu des années 2010, me jugez pas ok), l'univers de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires se rapportent aux célèbres romans de l'époque victorienne en faisant rencontrer tous les héros des romans de l'époque (dans la même veine que la série Penny Dreadful quoi) : faisaient donc équipe Capitaine Nemo, Allan Quatermain, Mina Harker,  l'Homme Invisible, et Docteur Jekyll. Les vampires sont omni-présents dans les deux oeuvres par le prisme de Mina Harker, la fameuse amante kidnappée de Dracula dans le roman de Bram Stoker. 

Si cette oeuvre peut sembler anecdotique dans l'univers des vampires, elle a été pour moi très intéressante dans le sens où elle met en place l'idée d'un Dark Universe. Dans la même veine que Marvel, pleins de personnages romantiques (au sens littéraire du terme) et gothiques auraient leurs propres franchises avec un univers partagé : vampires, hommes invisibles, momie, fantômes, se cotoient et deviennent des héros des ténèbres. Si l'idée fait son bonhomme de chemin, on constate qu'absolument tout ce qui est rattaché à la modernisation des mythes littéraires sont totalement voués à l'échec commercial. Après la catastrophe de Dracula Untold de 2014 (j'ai regardé parce que y'avait Luke Evans, ça compte comme excuse ?) et l'échec de la Momie en 2017, il semble que le Dark Universe ne verra jamais le jour. Ce qui est foncièrement dommage s'il y a bien quelque chose qui ne se démodera jamais, c'est la réadaptation des oeuvres européennes gothiques. 


La Reine des Damnés (2002) 

Ptdr je suis désolée de parler de ce truc, mais c'est l'un des films de vampires majeurs de ma génération, et franchement à l'époque tout le monde voulait le voir. Si vous n'en avez jamais entendu parlé, je peux vous donner une vague idée de la qualité du film en vous donnant le casting principal : Stuart Townsend, Aaliyah et Vincent Pérez. Voilà voilà. 

Si Entretien avec un Vampire est un chef d'oeuvre incontesté dans le genre, la Reine des Damnés qui est censé en être la suite est un énorme navet. Nous suivons la trace de Lestat (Tom Cruise dans l'original, Stuart Townsend dans la suite donc) qui décide de devenir une star du rock'n'roll pour briser sa solitude et son ennui. Oui, oui, vous avez bien lu. 

Ce film est censé être un film d'horreur, mais il n'a d'horreur que son ignoble scénario et le jeu des acteurs. J'en garde un souvenir totalement flou, mais je me souviens avoir trouvé ça "rigolo" à l'époque. Si je le revois aujourd'hui il est fort probable que je m'endormirais devant.


Underworld (2003)

Underworld était EXCEPTIONNEL pour beaucoup de raison, la première étant que c'était une des rares saga de l'ère 2010 portée par une femme, Kate Beckinsale. La célèbre tueuse vampire qui décide de lutter contre les siens par amûûûûr. Ne vous y méprenez pas, c'était loin d'être cucul la praline, au contraire. Extrêmement violent et badass, le scénario pêche mais l'action est bien là. Dans un combat anthologique entre les Vampires et les Loups-Garous, on nous sert un Roméo et Juliette d'outre-tombe. Moi, je fonds. J'ai adoré ces films, même si je sais avec le recul à quel point ils étaient vraiment médiocre, et pas vraiment porté sur la diversité au niveau des personnages. Jamais une telle saga pourrait fonctionner aujourd'hui, mais ils ont mis une pierre à l'édifice vampire donc chapeau l'artiste. 



Van Helsing (2004)

Dans la même veine que la Reine des Damnés, ce film est une purge sans nom. Pendant très longtemps j'ai évalué mes films en me fixant une échelle de 1 à Van Helsing en terme de nullité. Dans ce combat légendaire entre le professeur Van Helsing (Hugh Jackman) contre le Comte Dracula (Richard Roxburgh), j'ai cru que je trouverai le même bonheur que j'avais eu devant la Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Eh beh nan. Passez votre chemin si vous hésitez à le voir.

Une série du même nom a vu le jour, j'avoue que je ne lui ai pas donné sa chance, mais elle a visiblement une assez bonne représentation et une héroïne badass. Alors why not ?


Twilight (2005/2009) 

Ah, Twilight. Qu'on aime ou qu'on déteste, on doit tout de même constater quelque chose : ils ont définitivement marqué les années 2000. Même si on ne les a pas lu, ni vu, tout le monde connaît Twilight, sa mythologie, ses personnages, et sa drôle de façon de représenter les vampires. Twilight n'a pas seulement chamboulé la littérature Jeune Adulte et la romance : elle l'a transformé. Depuis Harry Potter, il était difficile de mesurer un tel phénomène planétaire pour une saga littéraire dans son entièreté. Vous l'ignorez peut être, mais la plupart des sagas littéraires qui ont suivi Twilight dans la deuxième moitié des années 2000 ont largement bénéficié de la popularité de Twilight pour se vendre. Surprise : la littérature Jeune Adulte peut être lue par les adultes de plus de 25 ans avec une bonne dose de romance. Mieux encore, la démocratisation et l'explosion de la romance que vous lisez aujourd'hui résulte du phénomène Twilight. Personne n'est sans ignoré que Fifty Shades of Grey était à l'origine une fanfiction Twilight. Et c'est également grace à la saga cinématographique de Twilight que vous avez pu avoir des adaptations de YA en vogue comme Hunger Games, Divergent, Vampire Academy, j'en passe et des meilleurs.

Hormis le phénomène incontestable de Twilight dans la pop culture,  il est donc quand même important que je parle de VAMPIRE ici. La Famille Cullen et l'univers de Twilight en général reprend les codes assez basiques de la mythologie vampire (mort, buveur de sang, jeunesse éternelle et figée, super force, se cacher des vivants) à la différence que les vampires peuvent se balader en pleins jours et que s'ils sont exposés en plein soleil ils brillent comme des diamants (je sais pas pourquoi ça a toujours fait hurler de rire les gens, après tout c'était l'invention la plus DÉBILE dans les réécritures de vampire, mais soit). A la différence de Buffy et les Vampires qui se voulaient "teen", les vampires sont cette fois inclus directement dans un lycée et se plaisent à assister aux cours au milieu des humains. Personnellement si j'étais un vampire ça serait le dernier endroit sur terre dans lequel j'aimerai retourner M'ENFIN SOIT.

Twilight reprend également le fameux conflit éternel entre les vampires et les loups-garous en proposant une idée novatrice : si les vampires sont d'origine européenne, les loups-garous eux sont issus de la communauté des natifs américains. Et ça, franchement, c'est une brillante idée. L'oeuvre de Stephenie Meyer n'est pas parfaite, loin de là, et a de gros problème très "conservatrice" notamment sur le traitement de la femme, mais on peut souligner la qualité constante du récit déroulé sur quatre tomes.

Et voilà bordel je me suis donnée envie de les relire.

Moonlight (2007) 

Vous connaissez probablement pas Moonlight et je vous en voudrais pas car je suis la seule à avoir regarder cette série annulée rapidement. C'était un cop show dans l'esprit de Lucifer, sauf qu'évidemment, le personnage masculin était un vampire. Y'a rien de plus à dire, c'était tout à fait oubliable. 



Vampire Academy (2007) 

Je ne vais évidemment pas parler de l'horreur cinématographique qu'ils ont osé appelé "adaptation" mais bien de la saga littéraire de Richelle Mead (et ça sera limité au 3 premiers tomes que j'ai lu, so sorry). Vous prenez Harry Potter, vous prenez Twlight et PAF : vous avez Vampire Academy. L'idée est assez simple : des étudiants vampires dotés de supers pouvoirs (oui oui) cohabitent dans une école secrète avec des humains entraînés pour devenir leurs gardes du corps quand ils seront adultes. Je sais, ça peut paraître stupide, mais cette saga est extrêmement intéressante notamment dans toute l'étrange mythologie construite autour de cette tradition de vampires et de leurs gardes du corps (appelés dhampire). Ils doivent bien sûr lutter contre des ennemis jurés, des Strigoïs, des vampires complètement déshumanisés et quasi mort-vivant. Tout est construit comme une intrigue, presque même un thriller, avec des kidnapping, des secrets à découvrir. Bref, un must-read si vous aimez les vampires (bon courage y'a 6 tomes). 

True Blood (2008) 

Aaaah True Blood. Comment ne pas en parler ? Si vous étiez à peine nés dans les années 2000 (c'est possible hein, je sais que vous êtes pas tous majeurs ici), vous pouvez comparer le phénomène True Blood à la première saison de Game of Thrones : tout le monde en parlait, c'était produit par HBO et il y avait beaucoup de sang et d'histoires de cul. Evidemment, True Blood n'a jamais eu par la suite les audiences et le succès planétaire de Game Of Thrones, mais ça a tout de même marqué grandement son époque. Très librement adaptée des romans bit-lit La Communauté du Sud de Charlaine Harris, la série avait pour créateur un homme très réputé chez HBO, Alan Ball, qui avait notamment créé Six Feet Under (si vous l'avez pas vu, c'est un chef d'oeuvre de télévision). Sur 7 saisons, on ne peut pas dire que ce soit la qualité qui a étouffé la série, bien au contraire. Si on peut saluer l'originalité et le dynamisme des premières saisons, la série s'est enlisée dans des personnages de plus en plus caricaturaux, au choix de plus en plus étranges. Elle aura eu le mérite de nous faire exploser sur petit écran Alexander Skasgard (surtout dans les scènes de nue wink wink) et pour ça, on peut lui être reconnaissante.
Si vous avez échappé à la série, l'histoire est plutôt simple : les vampires font leur incroyable coming out à la terre entière. Plus besoin de boire du sang d'humain, puisque les scientifiques ont mis au point une boisson synthétique capable de les nourrir, le Tru Blood. On suit donc la vie de la jeune Sookie Stackhouse, une étrange jeune fille capable de lire dans les pensées, qui voit arriver un vampire dans sa toute petite ville du Sud conservatrice Bon Temps.
Si vous aimez les vampires et que vous n'avez jamais vu True Blood, foncez, cela reste un must-see du genre qui a su tenir pendant 7 ans, ce qui n'est pas une mince à faire dans l'univers impitoyable de la télévision.


The Mortal Instruments (2008)

Les vampires ne sont pas les héros de l'univers littéraire de Cassandra Clare, c'est même tout l'inverse. Les Shadowhunters chassent et déciment les créatures maléfiques, et les vampires en font partie. Aussi appelé les Enfants de la Nuit, les vampires et leurs nemesis les loups-garous sont en réalités des humains "infestés" par une forme démoniaque. Ils doivent donc rester cachés, et ne pas commettre d'impairs sous peine d'être tués par les shadowhunters (les cow boy des créatures mystiques si vous voulez). 

Evidemment, les vampires ont une histoire, des pouvoirs, un système très rigoureux de castes avec une hiérarchie à suivre. Ils possèdent aussi les pouvoirs basiques des vampires. Même s'ils ne sont pas les personnages principaux de l'histoire, beaucoup de vampires sont des personnages secondaires important, et beaucoup de leur histoire de leur univers est détaillé dans tous les romans de Cassandra Clare (j'ai pas tout lu, y'en a beaucoup, mais j'imagine). Depuis 2008, Cassandra Clare continue de nourrir cet univers de nouveaux romans, qui se classent directement dans le top 10 des New York Best Seller. C'est une prouesse assez incroyable puisque depuis 10 ans, elle utilise la même recette en changeant les ingrédients. Quel talent. 


Being Human (2011)

Deux versions (une UK et une US) ont repris le concept insolite de Being Human : la cohabitation d'un fantôme, d'un loup-garou et d'un vampire. Je n'ai vu que la version UK avec le magnifique Aidan Turner qui interprète le vampire John Mitchell et Damien Molony qui interprète Hal York. J'ai découvert cette série tardivement, et l'ai totalement binge-watché. Vous traversez le quotidien de trois destins dévorés leurs conditions de créatures "maléfiques". C'est pas HYPER joyeux, mais c'est doux et très bien écris. Le casting est tout aussi incroyable. 


Only Lovers Left Alive (2013)

Vous avez déjà vu des vampires dans un film d'auteur porté par un incroyable casting ? Non ? Pourtant Only Lovers Left Alive répond à cette attente. Un très chevelu Tom Hiddleston donne la réplique à la merveilleuse Tilda Swinton dans un film sombre et énigmatique de Jim Jarmusch. Ne réfléchissez pas plus longtemps, après cet article, foncez le voir. 


The Strain (2014) 

Ici, on ne parle pas de vampires, mais d'une race connexe : les Strigoï. Cette série dystopique et post-apocalyptique nous plonge dans une terre qui se fait terrasser au fil des saisons par ces créatures hideuses qui dévorent le sang des humains. J'ai adoré cette série produite par FX, sombre et glauque, qui apporte un regard nouveau sur les vampires. C'est évidemment très inspiré par The Walking Dead, mais vous remplacez les zombies par des Strigoïs. C'est pareil, sauf que ça court plus vite. Voilà. 

Carry On (2015)

Le dernier roman de Rainbow Rowell est bien sûr une réécriture de Harry Potter LGBTQ+ qui nous offre une histoire d'amour hate to love (les meilleures, on va pas se mentir) entre un sorcier et un jeune vampire. L'univers "vampire" n'est pas réellement exploré, du moins dans le premier tome, mais cela reste une version très moderne dans la littérature YA de la figure du vampire.


Bien évidemment c'est liste est loin d'être exhaustive. Il existe des centaines et des centaines de références aux vampires dans pleins de supports divers (Le Silmarillion de Tolkien, Star Trek, The Witcher, Supernatural, etc.) mais j'ai mis les supports qui ont marqué ma jeunesse et qui m'ont permis d'affirmer mon amour et ma fascination inconditionnelle pour cette race surnaturelle.

A l'annonce du reboot de Blade dans le Marvel Cinematic Universe, porté parle très charismatique Mahershala Ali, et le livre The Beautiful de Renee Adieh qui sortira fin 2019, on peut se dire que la hype des vampires a encore des très longs et beaux jours devant elle...

Et vous ? Vous êtes fans des vampires ? Quels sont vos vampires favoris ? Dites moi aussi quels films/séries/jeux/livres ont marqué votre adolescence !



1 commentaire

  1. Prépare toi pour le plus long commentaire de la Terre!
    Déjà, un plus de The Beautiful, en 2020, Jay Kristoff va sortir Empire of the vampire (LOOOL) et j'ai hyper hate car il écrit pas du caca lui! Donc les vampires font vraiment leur come back!
    Niveau vampires qui m'ont marquée: Les Clermont dans le livre perdu des Sortilèges et les vampires dans la série Rebecca Kean (à lire ABSOLUMENT), il y a aussi Insatiable de Meg Cabot (avec une Mina Harker même!)
    J'ai aussi vu Moonlight, tu n'es pas la seule, Même si j'avais en effet oublié que ça existait!
    Anne Rice, j'en ai lu deux et c'est vraiment spécial... pas de sexe chez les morts mais boire du sang c'est orgasmique lol. Donc tout va bien!
    J'ai lu Dracula de Bram Stoker et j'ai été agréablement surprise au final! Par contre je dois être une des seules personnes sur Terre à ne pas avoir regardé Buffy.... la faute à mon papa!
    Et quoi qu'on en pense, c'est sur que Twilight a vraiment donné une nouvelle image aux vampires! Après il faut savoir garder l'intérêt donc j'ai hate de voir ce que les livres à venir sur le sujet vont nous montrer!

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